1. |
Saisir sa chance
03:04
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Laisse-moi ralentir cette danse
Et je pense que tu apprécieras
Baisse-toi pour saisir ta chance
Je crois que tu ne m'en voudras pas
Je t'ai vue dans cette rue
Un peu comme perdue
Je suis tombé des nues
N'en suis pas rev'nu
Tout est morte statue
Ou flux continu
Ton cœur était nu
Rentrons dans cette boite à transe
Les préjugés laissés aux vestiaires
Suivons cette moite cadence
Où s'accolent encore quelques rétiaires
Tu étais comme une reine
Hors de l'arène
Sans filet et sans chaînes
Et même sans baleines
J'ai soul'vé ta longue traîne
J'ai saisi l'aubaine
C’est d’la veine, pas d’la peine
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2. |
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Aussi loin que je m'échappe dans mon passé
Les choses reviennent charbon flouté
D'aussi près que j'imagine mon beau futur
Je ne sens guère que ligatures
Dans mes veines s'écoulent à flots les eaux du Styx
Eris qui sort d'Érèbe et Nyx
Faut-il donc que j'expose mes sourdes fissures
Comment s'ouvrent toutes les blessures ?
Je croyais à toutes ces femme comme un dictame
Moi le si doux Phanérogame
Devant moi de frayeur folle elles toutes se pâment
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3. |
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J’espère qu’elle va me voir
Je me suis bien mis sous la lumière noire
Rivière de roses musquée
J’étais fasciné par son déhanché
Cette fille, elle est vraiment...
Elle caresse doucement
Tout juste habillé pour tuer
Ma vie passe en accéléré
Falzar fendus derrière
Sortez les rasoirs sapez les blazers
Brasier d’étoffes lamées
Tout prend des proportions démesurées
Cette fille, elle est vraiment...
C’est un enchantement
Elle pousse à des extrémités
Que je n’pouvais imaginer
(Appel à renforts à toutes les unités
Engin non identifié repéré sur la 100e avenue /
Bien reçu
Demande de coordonnées DMS /
Latitude 40, 42, 51 Nord
Longitude 74, 00, 21 Ouest)
Les zippers ont fusé
Sur les platines se crashent des corps masqués
Le plancher s’est ouvert
Du plafond sont tombés cent mille masers
Cette fille, elle est vraiment...
Elle caresse doucement
C’est la fin qui a commencé
L’espace est transformé
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4. |
Blanc cassé
02:59
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Tu flottais en équilibre sur un fin nuage blanc cassé
Et moi je me suis écroulé j’avais des fers aux pieds
J’étais très pale timide sale malade à en crever cloué
Et toi tu t’envolais loin au-dessus des océans
Oh ! oui, construire des châteaux en Espagne
Oh ! oui, grimper en haut d’un mât d’Cocagne
Oh ! oui, partir faire fureur en Allemagne
Oh ! oui, mais s’aplatir comme une vieille cagne
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5. |
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La dure machine des sentiments
À broyé ses volontés
Il ne va nulle part maintenant
Il suit ses propres brisées
Les stalkers prennent la zone d’assaut
L’horizon même s’est couché
Ils ont infiltré les réseaux
Les ont désintégrés
Oh ! tu sais moi j’ai encore de l’espoir
Et dis-toi que tu peux toujours y croire
Et bien tu vois
Tout c’la m’indiffère
Je ne crois pas
A c’qui est dur comme fer
Je veux juste sentir ta présence
En cela tient mon existence
Et bien voilà
À rien je n’adhère
Je n’adresse pas
Des vœux de poussière
Je veux sentir ta présence
En cela tient mon existence
Paysage cryogénisé
La vie n’est plus qu’un mirage
Un désert aux airs de musées
Faites circuler le message...
Oh ! tu sais moi j’ai encore de l’espoir
Et dis-toi que tu peux toujours y croire
Moi je veux les bercer de rêves de gloire
Et puis j’attendrais qu’arrive le Grand Soir
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6. |
L'Oubli
03:37
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J’ai cherché
J’ai perdu les traces
Fragiles fugaces pensées
Arrachés
Les pages et les fils
Mémoire évaporée
Oh ! mon amour
Tu te fais tant de mal
Frêles vestiges
Je voulais graver
Le marbre est abîmé
Oh ! pour toujours
Émerge l’aurore liliale
Oh ! Toi finalement...
Les photos
Les clichés jaunis
Emportés par le Léthé
Et les clés
Rayées ébréchées
La porte elle est scellée
Oh ! mon amour
Tu te fais tant de mal
Le chagrin
Les mouchoirs froissés
Qui les a dénoués ?
Oh ! pour toujours
Émerge l’aurore liliale
Oh ! Toi finalement...
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7. |
Détraqué
03:42
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Je n'ai plus de raison
Je me pose des questions
T'ai je donc abîmé ?
Une si jolie poupée
Qu'est-ce qui m'a fait te découper ?
Je suis très détraqué
Comment ça va là-haut ?
T'ai-je donc trop aimé ?
De toi je vais garder
Quelques morceaux fétichisés
J'ai fait les grands champs de bataille
Je ne compte plus toutes les médailles
Du toit de la maison d'arrêt
J'observe ces êtres imparfaits
Et tu sais...
Je voulais dire
Oh tu sais...
Oh je n'sais plus
Moi le héros qui émerveille
Celui qu'on étudie, que l'on surveille
Je suis amiral caporal
Le général le maréchal
Qu'est-ce que c'est ?
Oh ma parole !
Qu'est ce que c'est ?
La camisole...
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8. |
Trou noir
03:12
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Trou noir, l'envie de me revoir
s'efface de ce miroir
Sans tain je ne me sens plus rien
J’perds Soi comme un aveugle
Je plonge dans le saint entonnoir
La passe pour tout c'qui foire
TS, corvidés et cafards
Les gens de bien qui beuglent
Ils ont tiré l'plancher
Vont-ils vider l'évier ?
Vertige, j'avance et je recule
J'ai trouvé mon transtrav
Ma vie quel petit monticule
Et tout cela me gave
J'arrête pas de chuter
Est-ce que j'vais m'rebuter ?
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9. |
Laisse-moi tranquille
03:32
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Tu peux m'dire
Tout c’que j'devrais faire
Mais moi tu sais je n'en ferai
Oh ! qu'à ma tête
J'ai pas l'temps
Nulle envie de t'écouter
Seulement besoin de t'oublier
Et d'faire la fête
Laisse-moi tranquille
C’est si facile
Fiche-moi la paix
Tu m’beurres la raie
Vas voir là-bas
Car j’y suis pas
Hé ! Dame blanche
Tu attendras dimanche
J'me sens si bien assis
Dans mon assiette
Lavandière
C'était la nuit d'hier
C'qui est de mauvais augure
Moi je le jette
Laisse-moi tranquille
C’est si facile
Toutes tes leçons
C’est sans façon
Si t’es hostile
J’fais l’imbécile
Lâche-moi la grappe
J’veux des agapes
La guerre civile
C’est trop subtil
Ram’ner civières
Au Phalanstère
Stérile péril
Et face et pile
Toi t’es une plaie
Moi j’en peux mais
Vas voir là-bas
Car j’y suis pas
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Enrique Seknadje Paris, France
I'm a french Singer Songwriter.
I write my texts in french but I'm influenced by english
and american pop-rock (underground, glam, new wave...)
I had the chance to play with the pianist Mike Garson on my first record : "Les Bleus de l'âme" (2010).
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