1. |
Ne me laisse pas tomber
03:42
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Sur les routes abandonnées du désert
J'ai froissé toute ma vie
Nos cœurs s'incarcèrent
Danse de métal, fleur d'incendie
Je rêvais d'un âge d'or
Où les anges finissaient tous en poussière
Je t'en prie reste encore...
... plus près de moi
Je sens les paradis lointains qui décélèrent
"Plus de lumière !"
Ne me laisse pas tomber
Les diables soignent leur cœur blessé
Ne me laisse pas tomber
Car l'amour va nous sauver
Tu déchires ta robe
Et tu me maudis
je m'accroche à ton corps qui s'efface
Quand tu te dérobes
Tout espoir s'enfuit
Je vois à ton triste ennui
Que j'ai perdu la face
Des iguanes croisent le fer nus sur l'asphalte
M'accable un soleil d'acier
La nuit bleu cobalt
Dérive comme les glaciers
Tu rêvais d'un âge d'or
Ton visage reflétait d'étranges visions
Je t'en prie restes encore...
... plus près de moi
Je sens l'obscur et fascinant royaume de pierre
"Plus de lumière !"
Ne me laisse pas tomber
Les diables soignent leur cœur blessé
Ne me laisse pas tomber
Car l'amour va nous sauver
Saisissons la chance de suivre à la trace
La romance des amants en disgrâce
Epris d'espérance dans le temps qui passe
Changeons l'enfer du décor
Sauvons les apparences
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2. |
Les Bleus de l'âme
03:02
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Dansait-elle cette créature ?
Pensait-elle à mes blessures ?
En remuant son corps d’éphèbe
Devant mon épave d’âme faible
Doucereuse mélancolie
Langoureux et sombre ennui
Nues étendues dans la piscine
Lente course des limousines
Emmène moi au-delà de toi
Eclaire-moi filons d’ici bas
Dure descente de cocaïne
Le passe comme une épine
Qui m’écorche jusqu’au sang
Et me tire comme un aimant
Les convives se font une douce
S’échangent leurs codes et se trémoussent
Je les regarde de loin en loin
Extra-terrestre comme j’aime si bien
Emmène-moi au-delà de toi
Eclaire-moi, sortons de ce pas
Soudain le futur se livre
Les bras s’ouvrent et me délivrent
Je me sens léger comme une épée
De fêtes en fêtes inutiles
A se noyer en ivresses futiles
Débauche de luxe sordide
Et conversations stupides
Au tournant des matins pales
L’horreur est étouffante et calme
Nuit blanche et soleil noir
Tu sais tu n’es pas libre de tout voir
Emmène-moi au-delà de toi
Eclaire-moi, sortons de tout ça
Soudain le futur se livre
Les bras s’ouvrent et me délivrent
Je me sens léger comme une épée
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3. |
À mon père
03:36
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Je caresse tes cheveux,
Tes cheveux blancs si fins
Sur ce lit d’hôpital
Où il ne reste rien
Tu vis, tu meurs
Tu ris, tu pleures,
Ce sentiment de désespoir
Qui m’accable au creux du soir
Au lointain
L’automne humide et froid
Les rumeurs du silence
Je te regarde, pourquoi
Me laisses-tu en souffrance
Tu vis, tu meurs
Tu ris, tu pleures,
Que sont tes rêves devenus
Brisés net à ton insu
Tout est loin
Mon père je t’ai aimé si fort
Pourquoi ai-je attendu la mort ?
Pourquoi cette ironie du sort ?
Ai-je eu si tort ?
Les longues heures étales
Ont fait place au matin
Dans ce miroir létal
Jeu absent du destin
Tu vis, tu meurs
Tu ris, tu pleures,
Reclus sous une chape de plomb
Prisonnier en ta maison
Rien n’est bien
Tu nous laisse nous les vivants
Grevés de mille remords
Avec nos faux-semblants
La honte rivée au corps
Tu vis, tu meurs
Tu ris, tu pleures,
Maintenant l’heure est au départ
Je reste là les bras épars
Tout est vain
Mon père je t’ai aimé si fort
Pourquoi ai-je attendu la mort
Pourquoi cette ironie du sort
Que reste-t-il encore ?
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4. |
Plaisirs solitaires
03:46
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Sur une simple planche de verre
Orlando s'envoie en l'air
Sur le sable blanc de Floride
Par une nuit sainte et torride
Les garçons ont découvert
Les plaisirs solitaires
Kyoto vit dans une cage d'ascenseur
Il descend, s'accroche et pleure
Akita s'est ouvert les veines
Sur une scène
Les garçons ont découvert
Les plaisirs solitairs
Presse, presse, Raphaël presse
La route te prends de vitesse
Autour de la Baie des Anges
Tout change
Les garçons ont découvert
Les plaisirs solitaires
Ses yeux fixés sur la tête de diamant
Hawaï laisse ses amants
Pour les musiques phosphorescentes
Et l'ivresse des danses lentes
Les garçons ont découvert
Les plaisirs solitaires
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5. |
J'ai bien peur
04:00
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J’ai bien peur qu’il faille
Se rendre à l’évidence
J’ai bien peur qu’il faille
Aiguiser ses défenses
J’ai bien peur qu’il faille
Faire face à la violence
J’ai bien peur qu’il faille
Lâcher ses rêves de sens
J’ai bien peur qu’il faille
Vivre sans innocence
J’ai bien peur qu’il faille…
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6. |
Noves de glace
02:15
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Enrique Seknadje Paris, France
I'm a french Singer Songwriter.
I write my texts in french but I'm influenced by english
and american pop-rock (underground, glam, new wave...)
I had the chance to play with the pianist Mike Garson on my first record : "Les Bleus de l'âme" (2010).
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